logo
  • Accueil
  • L’équipe
    • Vétérinaires
    • Auxiliaires vétérinaires
  • Informations
    • Plan d’accès
    • Horaires
    • Nos services
    • Enquête de satisfaction
    • Carnet de santé
  • Galerie Photos
    • Visite de la clinique
    • Museauscope
  • Conseils
    • Actualités
    • Vidéos: Les bons gestes
    • Fiches conseils
      • Conseils pour votre chien
      • Certaines pathologies du chien
      • Conseils pour votre chat
      • Certaines pathologies du chat
      • Conseils pour votre NAC
      • Certaines pathologies du NAC
      • Généralités
    • Éducation et comportement
    • Partir en voyage
    • Législation
    • Faire le deuil de son animal
    • Liens Internet
  • Boutique en ligne
  • Contact
    • Quand et pourquoi nous contacter
    • Par mail
    • Via Facebook
    • Via Twitter
    • Prendre rendez-vous en ligne
Logo
09 Mar2020

La maladie de Carré (vidéo et article)

Written by contact@vetup.com. Posted in Actualités, Certaines pathologies du chien, Certaines pathologies du NAC

La Maladie de Carré est une maladie infectieuse causée par un paramyxovirus. Elle affecte principalement les chiens, les autres canidés (loups, renards…) et les mustélidés (furets, belettes…). Toutefois, des cas de cette maladie ont pu être observés dans d’autres types de populations d’animaux. L’article et la vidéo proposés abordent la Maladie de Carré chez les canidés mais évoquent également des cas de cette affection diagnostiqués parmi certaines populations d’animaux sauvages comme les lions de la réserve de Serengeti ou encore des baleines pilotes au large des côtes néo-zélandaises.

  • Lire la suite
01 Oct2018

Les maladies cardiaques chez le chien

Written by contact@vetup.com. Posted in Actualités, Certaines pathologies du chien

Tout comme les humains, les chiens ne sont pas épargnés par les problèmes cardiaques. Ces problèmes apparaissent, le plus souvent, avec l’âge : en vieillissant, le cœur peut, en effet, se fatiguer et ne plus remplir correctement son rôle. Cependant, certaines pathologies cardiaques peuvent être présentes dès le plus jeune âge.Voici quelques informations sur le fonctionnement du cœur, les principales affections cardiaques pouvant apparaître chez le chien et les signes qui doivent vous alerter.

  • Lire la suite
09 Avr2018

Les différentes maladies pulmonaires

Written by contact@vetup.com. Posted in Actualités, Certaines pathologies du chat, Certaines pathologies du chien

Diverses maladies respiratoires peuvent sévir en toute saison et nos animaux n’y échappent pas !
Nos chiens et chats peuvent, en effet, souffrir de différentes affections respiratoires plus ou moins graves dont certaines sont engendrées par une atteinte des poumons.
Voici les principales maladies pulmonaires qui peuvent toucher nos animaux.

  • Lire la suite
11 Oct2016

La dermatite atopique du chien

Written by Patrick LUSTMAN. Posted in Certaines pathologies du chien

 

La dermatite atopique du chien

 

La dermatite atopique est une maladie de peau, à forte composante génétique, liée à une prédisposition à développer des allergies vis à vis de composants (les allergènes)  présents dans l’environnement (acariens de poussière, plantes, puces ….) et/ou dans l’alimentation.

La présence de lésions qui provoquent des démangeaisons à des endroits particuliers de la peau (entre les doigts des pattes, au niveau des aisselles, du ventre, des lèvres, parfois autour de l’anus et au niveau du dos), au niveau des oreilles (avec des otites récidivantes) et parfois des yeux, ainsi que d’autres critères (âge d’apparition, race, réponse aux traitements…)  permettent d’établir qu’un animal en est atteint.

Ce n’est le plus souvent pas une maladie grave, mais elle est généralement chronique et exige des soins réguliers toute la vie de l’animal.

Certains animaux ont des formes modérées et ne font que quelques crises par an, ne nécessitant qu’un traitement au coup par coup. D’autres ont d’emblée, ou avec le temps, des formes plus chroniques et sévères, avec des infections secondaires de la peau et/ou des oreilles par des bactéries, des champignons, voire des parasites, ce qui augmente encore les démangeaisons de l’animal, et peut être à terme à l’origine de complications plus graves (développement de bactéries multirésistantes aux antibiotiques).

On pense maintenant qu’il existe différentes formes de dermatite atopique selon les races. Les races qui développent les formes plus sévères sont avant tout les bouledogues français, les bulldogs anglais, les Bull Terriers, les Westies et certains bergers allemands. 

Pour toutes ces races, il existe en particulier une forme particulière difficile à contrôler, appelée dermatite atopique intrinsèque (environ 15% des cas), pour laquelle l’animal n’est pas sensibilisé à des allergènes extérieurs, et sa peau s’enflamme suite à un dérèglement d’origine immunitaire et/ou à des facteurs neurogènes.

 

Quels sont les traitements de la dermatite atopique?

Il n’y a pas de traitement universel, chaque chien est un cas particulier. C’est au cours des consultations de dermatologie, après avoir réalisé plusieurs examens complémentaires, selon l’évolution de la maladie, et après discussion avec vous, que le traitement le plus adapté à votre animal sera choisi.

 

Si votre animal a des crises rapprochées, il est conseillé de mettre en place un traitement de fond au plus vite, car la maladie s’aggrave avec le temps, et  devient plus difficile à contrôler. 

Avant tout, un régime alimentaire spécifique hypoallergénique bien choisi est prescrit, seul moyen de vérifier que l’allergie ne soit pas d’origine alimentaire. Ce régime, qui doit être très strict, est donné pendant 8 semaines minimum et permet, dans le cas où votre chien a bien une allergie alimentaire, une disparition totale des lésions. Si ce n’est pas le cas, un traitement de fond est prescrit.

 

3 traitements de fond sont le plus souvent préconisés :

1.L’immunothérapie spécifique, communément appelée désensibilisation. Pour la mettre en place, un bilan allergologique est réalisé, afin d’identifier le ou les allergènes responsables de l’allergie. Les tests de type intradermoréactions sont les plus fiables pour trouver la cause de l’allergie  (85% des cas réagissent, les 15% de cas ne réagissant pas sont souvent des dermatites atopiques intrinsèques), mais certains tests sanguins sont maintenant aussi intéressants (mais ils ne permettent pas de détecter des allergies alimentaires). Le traitement consiste ensuite à administrer régulièrement sous forme d’injections sous la peau, des extraits d’allergènes auxquels votre animal est sensible, pour qu’il se « vaccine » contre eux. Ce traitement est un traitement à vie, dont les résultats sont visibles dans environ 65% des cas, et ce dans un délai maximum de 10 mois.  En cas d’inefficacité, ou lors de maladie trop avancée, un traitement immunomodulateur est indiqué.

2.L’administration d’un médicament immunomodulateur (ATOPICA* ou ses génériques) par voie orale. Ce médicament agit directement sur le système immunitaire pour empêcher les réactions allergiques anormales.  Il présente l’avantage d’être mieux toléré sur le long terme que les corticoïdes. Ce traitement permet un bon contrôle dans plus de 85% des cas. La dose efficace varie d’une fois par jour à 2 fois par semaine. Il est administré à vie la plupart du temps.

3.Un nouveau traitement immunomodulateur (Apoquel*) est sorti en mai 2014, mais n’est disponible en France chez les vétérinaires que depuis mars 2016. Ce traitement a l’avantage d’agir plus rapidement et mieux sur les démangeaisons dans 85% des cas, mais il doit être administré quotidiennement à vie. 

4.L’administration d’un médicament immunomodulateur par injection (interféron oméga recombinant) peut donner des résultats dans certains cas.

5.Une alimentation enrichie en acides gras essentiels (ou une supplémentation) est un complément intéressant mais pas suffisant à lui tout seul

6.La réalisation de shampoings réguliers avec des shampoings adaptés à la peau de votre animal peut aider à limiter les surinfections et à calmer un peu les démangeaisons.

7. Certains traitements de fond de type homéopathie, phytothérapie, gemmothérapie ou aromathérapie peuvent donner des résultats chez certains chiens selon le stade.

 

La mise en place de ces traitements de fond permet de diminuer et souvent supprimer les autres traitements (médicaments, shampoings) administrés à répétition ou en continu pour diminuer les démangeaisons et traiter les surinfections  de la peau. Cela permet aussi d’éviter l’apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques

La maladie étant chronique ce type de traitement doit être administré à vie dans la grande majorité des cas.

 

Vermifugation : Il est conseillé de vermifuger régulièrement tous les 3 mois. La présence de vers pourrait favoriser le développement d’allergies alimentaires.

 

Les traitements anti-puces :

Il est primordial de traiter un chien atopique contre les puces toute l’année, même si on n’en voit pas, ainsi que les autres animaux qui vivent avec lui. En effet, 1/3 des chiens atopiques deviennent allergiques aux piqûres de puces. Le choix d’un produit anti-puces adapté est essentiel pour éviter les piqûres de puces, car elles peuvent déclencher de fortes crises. Lorsqu’un animal est devenu allergique aux puces, ils présentent des lésions typiques localisées sur le bas du dos. Les traitements en comprimés sont souvent plus efficaces. 

 

L’anxiété :

Elle peut être un facteur aggravant chez certains chiens atopiques. Son traitement peut être intéressant dans le contrôle de la maladie et pour le bien être de l’animal. Une consultation de comportement peut être indiquée.

 

Tous ces traitements sont à utiliser sous contrôle vétérinaire. Ils sont choisis pour un animal en particulier et adaptés selon l’évolution de sa maladie. L’objectif est de trouver, en accord avec les maîtres, un traitement qui permette à l’animal d’avoir le meilleur confort possible et de vivre avec cette maladie chronique. Certains cas sont cependant difficiles à contrôler, en particulier les cas évoluant depuis longtemps, mais le plus souvent avec des traitements combinés et un bon suivi les résultats sont satisfaisants.

 

  • Lire la suite
01 Jan1970

La leishmaniose actualités 2011

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

carte_leishmaniose

La leishmaniose est une maladie liée à la présence, au sein de l’organisme d’un animal, de petits parasites: les leishmanies

Ces derniers sont transmis à un animal par la piqûre d’un insecte diptère très proche du moustique.

La maladie est fréquente chez le chien alors que le chat semble très peu réceptif.

L’homme, tout comme le chien, peut être contaminé.

  • Lire la suite
01 Jan1970

L’arthrose des Seniors

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

L’usure des ans

    L’arthrose est un phénomène habituel rencontré chez les vieux chiens et chats. Son évolution peut être freinée par des médicaments, avant qu’elle ne devienne invalidante. Lorsque l’arthrose est installée, un traitement complémentaire est alors nécessaire, pour le confort de l’animal et de ses maîtres. 

 

Le cartilage articulaire

    La pratique sportive (chasse, course etc), les blessures articulaires (sauts, chirurgie etc), le grand âge suffisent à malmener les cartilages articulaires. 
    La cicatrisation est plus facile chez les sujets jeunes, à condition que l’articulation soit mise au repos. Elle est plus difficile lorsque l’articulation continue d’être sollicitée avant complète guérison. Elle devient lente et peu efficace chez les sujets âgés. 
    Le surpoids est un facteur aggravant. La sédentarité également. Tout est affaire de pondération et de bon sens, tout au long de la vie de votre compagnon.

Favoriser la cicatrisation du cartilage

    En sus du repos dans les jours suivant le traumatisme articulaire, une aide à la cicatrisation peut aussi être instaurée. Il s’agit de compléments alimentaires dont l’objectif vise à mieux nourrir le cartilage et limiter l’inflammation locale. 
    La durée de la mise au repos sera décidée en accord avec le vétérinaire qui suit l’animal, en fonction de la gravité des lésions et du contexte. 
    Le choix du traitement alimentaire d’aide à la récupération cartilagineuse ainsi que sa durée d’administration sont également du ressort du praticien.

L’évolution arthrosique

    Au fil des ans, les microtraumatismes articulaires laissent un cartilage cicatriciel moins propice à se régénérer. L’âge aidant, tous les tissus vieillissent jusque dans les articulations, réduisant les capacités de récupération et de renouvellement des surfaces de contact entre les os. 
    Une inflammation permanente s’installe à bas bruit, peu ou pas invalidante au début. Les tissus osseux avoisinants réagissent à ces phénomènes chroniques, jusqu’à produire des excroissances osseuses exubérantes. Ces dernières signes l’arthrose évoluée. Elles aggravent la gène mécanique et sont irréversibles. 

  

                      

 

Gérer les poussée arthrosiques

    Au quotidien, les chiens nous sont présentés lorsque la gène devient trop importante pour être occultée. Malheureusement, les lésions déjà installées sont devenues invalidantes. Seule une gestion des poussées inflammatoires peut être tentée par des médicaments puissants à employer avec parcimonie lorsque cela est possible. Dans le cas contraire, le schéma thérapeutique est adapté par le praticien. 

Conclusion

    A chaque fois que possible, éviter l’installation précoce des lésions articulaires est une saine précaution. 
    Dès les premiers poils blancs sur le museau, un traitement par des compléments alimentaires adaptés, visant à limiter l’installation de lésions cartilagineuses séniles, est utile. 
    Lorsque la gène devient évidente, un traitement médicamenteux complémentaire devient nécessaire. 

 

 

Votre Clinique Vétérinaire à Saint-Denis

 

  • Lire la suite
01 Jan1970

La toux du chenil

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

La toux de chenil (ou trachéo-bronchite infectieuse) est une maladie des voies respiratoires du chiot et du chien, atteignant principalement les animaux vivant en collectivité (élevages, refuges…).

Elle est due à plusieurs agents: bactéries et virus associés.

La contamination se fait par contact avec un chien malade et par les aérosols (postillons) dus à la toux.

Le chien développe la maladie 5 à 10 jours après l’exposition aux microbes.

Les symptômes

  • Essentiellement une toux sèche, forte et quinteuse. On a souvent l’impression que le chien veut cracher quelque chose. L’état général est souvent atteint et la fièvre est fréquente.
  • On peut observer également une conjonctivite (œil rouge) et des écoulements par le nez et les yeux.
  • Des complications bactériennes sont enfin possibles: forte fièvre, chien plus abattu, toux devenant grasse, la maladie évolue alors en bronchopneumonie, qui peut être mortelle chez les chiots.

Le traitement

Il est long: au minimum une dizaine de jours. La toux a tendance à s’auto-entretenir: certains cas anciens nécessitent jusqu’à trois semaines de traitement.
Le vétérinaire utilise une combinaison d’antibiotiques, d’anti-tussifs et d’anti-inflammatoires.

La prévention

Plusieurs vaccins existent contre les différents agents de la toux de chenil. La protection n’est pas efficace à 100% mais permet d’atténuer considérablement les symptômes de la maladie.
Nous vous conseillons de vacciner votre compagnon. Cela peut être fait dès l’âge de 6 semaines sous forme d’injections, ou de pulvérisations dans le nez dès l’âge de 2 semaines. 
Le protocole qui dépend des vaccins utilisés (il faut en général deux injections avec un rappel annuel) est à adapter en fonction des risques pour votre animal: demandez conseil à votre vétérinaire.

Conclusion

La toux de chenil est une maladie complexe intéressant plus particulièrement les animaux jeunes.
Les symptômes vont d’une toux persistante bénigne à des formes graves de broncho-pneumonies.
La vaccination permet d’éviter ce genre de complications très graves. Nous vous la conseillons vivement dans les situations à risque: chenils, élevages, expositions canines.

Votre Clinique Vétérinaire à Saint-Denis

 

  • Lire la suite
01 Jan1970

Les maladies transmises par les Tiques

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Ces arthropodes acariens sont particulièrement résistants.

Au-delà du parasitisme qui les caractérise, du repas de sang qui l’accompagne et de la répugnance qu’ils engendrent, certaines tiques sont également porteuses de maladies.

La taille de la tique n’y change rien, pas davantage la saison; toutes les tiques sont à éviter tant pour les animaux que pour leurs maîtres !

DES MALADIES GRAVES

Pour certaines, les maladies transmises par les tiques sont graves voire mortelles chez le chien. Toutes les régions et toutes les saisons sont concernées.

Respecter les conseils de votre vétérinaire concernant l’application régulière d’un produit acaricide qu’il vous recommandera est une précaution indispensable. La résistance naturelle importante de ces acariens face aux produits les plus efficaces impose en complément de rechercher la présence de tiques au retour des promenades. En aucun cas cette recherche n’est suffisante à elle seule car les larves de tiques sont très petites et tout aussi dangereuses. De plus, les tiques affectionnent les endroits les plus difficiles à examiner. En aucun cas n’enlevez une tique vous-même car en pressant le corps, vous inoculeriez les parasites et germes qu’elle héberge dans ses glandes salivaires. Tuez-la en appliquant directement un antiparasitaire externe et laissez-la tomber spontanément. 

LA PIROPLASMOSE

La piroplasmose est une maladie occasionnée par un protozoaire parasite du sang transmis de chien en chien par les tiques (Dermacentor, Rhipicephalus). 
Les symptômes résultent de l’éclatement des globules sanguins et consistent principalement en une grande fatigue, des urines foncées et une augmentation de la température corporelle qui motivent de consulter un vétérinaire sans délai. Les symptômes précédents ne sont malheureusement ni constants ni caractéristiques. Une prise de sang peut se révéler nécessaire pour étayer le diagnostic, associée à la recherche des parasites sanguins au microscope. Ces protozoaires sont malheureusement extrêmement difficiles à visualiser. 
Un vaccin est disponible contre les souches européennes de piroplasme. Il vient compléter la protection partielle apportée par les antiparasitaires externes appliqués de manière continue. Demandez conseil à votre vétérinaire.

LA MALADIE DE LYME

La maladie de Lyme est occasionnée par une bactérie spirochète -Borrelia burgdorferi- transmise par les tiques (Ixodidés) et leurs larves. Cette infection septicémique grave touche non seulement les chiens mais également l’homme et d’autres animaux. 
Les régions infectées sont de plus en plus nombreuses. Les promenades dans les bois sont les principales occasions de contamination par morsure de tique. 
es premiers symptômes passent souvent inaperçus chez le chien. Après plusieurs mois, l’animal peut présenter un cortège de signes peu évocateurs qui rendent le diagnostic très difficile: boiterie, fatigue, atteinte nerveuse, cardiaque, rénale etc. Une prise de sang ciblée permet de confirmer la suspicion du praticien. 
Un vaccin est disponible, dirigé contre certaines souches de cette bactérie. Il complétera l’application régulière d’un antiparasitaire externe efficace recommandé par votre vétérinaire. Demandez-lui conseil à ce sujet.

L’EHRLICHIOSE

Ehrlichia canis est une rickettsie  qui parasite  les cellules sanguines. Il est transmis de chien à chien par les tiques du genre Rhipicephalus sanguineus. Les animaux atteints présentent des symptômes qui peuvent être confondus avec la piroplasmose et consistent en une fièvre, des petits saignements, des anomalies de la formule sanguine, un affaiblissement, des troubles cutanés, neurologiques, ophtalmologiques etc. 
Le diagnostic peut nécessiter une recherche  sérologique spécifique. Le traitement fait appel à un antibiotique particulier administré pendant plusieurs semaines. 

L’HEPATOZOONOSE

Hepatozoon canis est transmis de chien à chien par l’intermédiaire de tiques Rhipicephalus sanguineus que l’animal parasité ingère.  L’infection est souvent inapparente ou peut présenter des symptômes variables tels une fièvre, une diarrhée sanguinolente, un abattement, une baisse d’appétit, des troubles locomoteurs etc. 
Le diagnostic est difficile et peut nécessiter des biopsies de muscles. Il n’y a pas de traitement réputé efficace pour cette maladie.

LA PARALYSIE ASCENDANTE A TIQUE

De nombreuses espèces de tiques sécrètent une toxine susceptible de provoquer des troubles nerveux pouvant aller progressivement jusqu’à une paralysie respiratoire.

À L’EMPLACEMENT DE LA MORSURE

La tique ne pique pas mais dilacère la peau à l’aide de ses pièces buccales; elle se fixe en s’aidant d’un rostre hérissé de spicules. Elle sécrète également une salive destructrice des chairs alentour. Après s’être nourrie des tissus ainsi lysés, elle se détache et tombe spontanément. A l’endroit de la morsure, persiste une petite plaie au centre d’un granulome réactionnel; l’ensemble cicatrise très lentement. 
Si vous tentez de retirer la tique, vous risquez de briser les pièces buccales qui resteront en place et se comporteront alors comme un corps étranger. En outre, le risque est grand de presser par mégarde les glandes salivaires et d’inoculer vous-même à votre animal les parasites hébergés par la tique.

Votre Clinique Vétérinaire à Saint-Denis

  • Lire la suite
01 Jan1970

Le diabète chez le chien

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

On estime qu’environ 1 chien sur 500 souffre de diabète. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul maître à avoir un chien diabétique!

Le métabolisme du glucose chez le chien non-diabétique

La nourriture se désintègre en composants que le corps utilise. La conversion des hydrates de carbone (amidon) donne des sucres et notamment du glucose. Une fois passé à travers la paroi intestinale, le glucose circule dans le sang et fournit de l’énergie aux cellules du corps.

Le passage du glucose dans la plupart des cellules dépend de la présence d’une hormone, l’insuline. L’insuline est produite par une glande spécifique appelée pancréas, qui se situe près des intestins.

Qu’est-ce que le diabète sucré?

Le diabète sucré est dû à un manque en insuline disponible.

Les causes du diabète chez le chien:

  • Le pancréas des chiens diabétiques ne produit pas suffisamment d’insuline
  • Les cellules du corps n’arrivent pas à répondre à l’insuline

Les conséquences du diabète chez le chien:

  • Une incapacité de la part des cellules à absorber suffisamment de glucose
  • Des concentrations en glucose bien trop élevées dans le sang

Tous les chiens sont-ils susceptibles de souffrir de diabète sucré?

L’affection atteint plus volontiers les chiens d’âge moyen et les chiens âgés. Les femelles non-castrées sont les plus touchées.

Les races qui semblent connaître un risque accru de diabète sucré sont :

  • spitz-loup                            
  • golden retriever
  • pinscher nain
  • bobtail
  • cocker anglais
  • schipperke
  • berger finnois de Laponie
  • west Highland white terrier (westie)
  • cairn terrier
  • caniche
  • samoyède
  • teckels
  • malamute d’Alaska
  • schnauzer nain
  • chow-chow
  • beagle
  • doberman
  • labrador retriever
  • puli

Cependant, la popularité de certaines races peut biaiser ce classement.

La liste ci-dessus cite les races pour lesquelles les chercheurs et certains praticiens vétérinaires pensent qu’un lien significatif existe entre l’affection et la race. Aucune étude permettant de déterminer le mode d’héritage ou la fréquence par rapport à la race n’a été conduite à ce jour ou n’a donné de résultats concluants. Néanmoins, une analyse de pedigree a permis l’identification d’une prédisposition génétique chez le spitz-loup et le samoyède.

Si vous êtes propriétaire d’un chien ou d’un chat diabétique, nous vous rappelons que votre vétérinaire traitant reste votre seul interlocuteur pour toute question médicale concernant votre animal ou le suivi de son diabète.

 

Votre Clinique Vétérinaire à Saint-Denis

  • Lire la suite
01 Jan1970

Le pyomètre de la chienne

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Les caractéristiques et les causes de ce problème

Le pyomètre est une affection touchant l’utérus ayant pour origine un dérèglement hormonal (des hormones sexuelles) survenant le plus souvent dans les deux mois qui suivent les chaleurs de la chienne. Le dérèglement hormonal aboutit à une production trop importante de mucosités et de sécrétions par les glandes de la paroi utérine. Le col utérin étant fermé, les sécrétions s’accumulent dans l’utérus. Celui-ci se dilate alors de façon exagérée. Une infection bactérienne secondaire du contenu utérin vient souvent compliquer le tableau clinique.

Le pyomètre est susceptible de toucher toutes les chiennes de plus de sept ans,n’ayant pas été stérilisées. Il n’y a pas de prédisposition de race pour cette affection. La cause précise du dérèglement hormonal n’est pas connue. Toutefois, certains pyomètres ont pour origine l’utilisation abusive ou inadaptée de traitements hormonaux (pour les avortements, l’interruption ou la prévention des chaleurs) et, dans ce cas, ils peuvent toucher des chiennes de tout âge.

Les symptômes

Il existe deux formes principales de pyomètre : 

  • le pyomètre à col fermé : les sécrétions s’accumulent dans l’utérus. Mais aucune perte vulvaire n’est décelable. On note en revanche une distension abdominale.
  • le pyomètre à col ouvert : la pression exercée par les sécrétions fait ouvrir le col utérin. On observe alors des écoulements vulvaires muco-purulents, avec parfois du sang.

Les symptômes sont souvent peu spécifiques (mis à part les éventuels écoulements vulvaires). La chienne est, en effet, abattue et anorexique. Il arrive aussi que la chienne se mette à boire et à uriner en quantité très importante. On parle alors de polyuro-polydipsie. Enfin, de l’hyperthermie est parfois présente.
Les symptômes généraux sont plus importants en cas de pyomètre à col fermé. La chienne est totalement prostrée, peut vomir ou être déshydratée. Cela aboutit parfois progressivement à un état de choc voire au coma.

Le diagnostic

Le pyomètre doit être suspecté chez toute chienne non stérilisée de plus de sept ans, qui présente un abattement soudain, de l’anorexie et/ou une polyuro-polydipsie dans les deux mois qui suivent ses chaleurs.
Le diagnostic est assez facile à réaliser si des pertes vulvaires sont présentes. En revanche, lorsque le pyomètre est à col fermé, il est plus difficile à mettre en évidence.
Il faut alors effectuer des radiographies de l’abdomen ou une échographie abdominale. Ces deux techniques d’imagerie révèlent, en effet, une dilatation utérine anormale et la présence d’un contenu liquidien dans l’utérus.

Des examens sanguins sont parfois réalisés. La numération-formule montre souvent une augmentation du nombre de globules blancs (et plus particulièrement des polynucléaires neutrophiles). Les examens biochimiques révèlent parfois une augmentation du taux de l’urée et de la créatinine sanguines, en cas de déshydratations et d’atteinte rénale concomitante.

Le traitement

Le pyomètre est une affection grave qu’il faut traiter rapidement.
Le traitement le plus couramment effectué et le plus efficace est d’ordre chirurgical. Il consiste en une ovario-hystérectomie, c’est-à-dire que l’on retire les deux ovaires et l’utérus dans sa totalité. Les chiennes sont souvent perfusées durant et après l’intervention, notamment pour lutter contre la déshydratation. Une antibiothérapie par voie générale complète généralement le traitement. 
Le traitement chirurgical est le plus efficace car il permet une guérison totale et rapide. De plus, cela évite la survenue de récidives aux chaleurs suivantes.

 

Il existe en effet des traitements médicaux pour traiter le pyomètre. Mais, ceux-ci sont moins concluants et le risque d’apparition de récidives aux chaleurs suivantes est assez important. Les traitements médicaux sont donc réservés pour les chiennes dont l’état général est trop atteint et qui ne peuvent donc pas subir une intervention chirurgicale. Il peut aussi être réalisé chez des chiennes reproductrices dont les propriétaires refusent l’ovario-hystérectomie.
Les traitements médicaux consistent à provoquer une dilatation du col utérin puis des contractions des parois utérines, pour faire expulser les sécrétions. On y adjoint aussi un traitement antibiotique. 
Ces traitements médicaux sont toutefois assez lourds et ne constituent pas le traitement de choix du pyomètre. Il est effectivement préférable de privilégier l’intervention chirurgicale.

 

  • Lire la suite
01 Jan1970

La leishmaniose définition

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

La leishmaniose est une maladie parasitaire du chien transmise par la piqûre un moustique appelé Phlébotome.

C’est une maladie commune dans le sud de la France, proche de la Méditerranée.

Une fois le chien contaminé, et après une période d’incubation variable, la maladie générale se déclenche, avec apparition de symptômes très variés : perte de poids, problèmes cutanés, amyotrophie, saignements de nez, anémie, ganglions hypertrophiés, pousse des griffes excessive …

L’évolution de cette maladie conduit au décès du chien sans traitement.

Il est possible de dépister cette maladie par simple analyse de sang, en quelques minutes au sein de la clinique.

Si le chien est atteint, les traitements récents donnent des résultats encourageants, mais encore trop de chiens décèdent de la maladie.

La prévention est la lutte majeure contre ce fléau.

Il faut protéger votre chien des piqûres de moustiques en lui administrant des produits répulsifs : 2 produits sont efficaces contre le phlébotome en France, le collier Scalibor, qu’il faut changer tous les 5 mois, et les pipettes Advantix, administrées toutes les 3 semaines.

 

Votre Clinique Vétérinaire à Saint-Denis

  • Lire la suite
01 Jan1970

La leptospirose

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Basenji

La Leptospirose est une maladie canine grave et qui est transmissible à l’homme

Elle est due à une infection par des bactéries spiralées appelées leptospires.

 

  • Lire la suite
01 Jan1970

L’été est arrivé. Attention au coup de chaleur !

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Le coup de chaleur est un état de fièvre extrême (température supérieure à 40.5/41°C) qui survient, dans un environnement très chaud et/ou humide, suite à un effort physique intense ou à un confinement dans un milieu mal ventilé:

par exemple lorsqu’un chien effectue une longue course sous une chaleur extrême ou lorsqu’un animal est laissé enfermé dans une voiture l’été (même pour quelques minutes !).

 

fotolia_695841

L’augmentation brutale de température au sein de l’organisme de l’animal a de nombreuses répercussions, notamment sur le fonctionnement des principaux organes, et peut engendrer des effets secondaires graves, voire mortels.

Symptômes associés au coup de chaleur

En début d’évolution, il sera noté:

– Une hyperthermie marquée (supérieure à 40.5°C)
– Une respiration haletante
– Des muqueuses très rouges et une augmentation du rythme cardiaque

Puis, divers troubles peuvent apparaître:

– Des symptômes digestifs: diarrhée, vomissements
– Des troubles cardio-vasculaires
– Des signes d’hypotension, les muqueuses deviennent pâles et le pouls faible
– Des troubles de la coagulation provoquant: hémorragie, saignement du nez, vomissement de sang…
– Des symptômes nerveux avec apparition soudaine de tremblements ou de convulsions
– Une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma

Au stade final, un arrêt respiratoire peut se produire entraînant la mort de l’animal.

Soins de première urgence et traitement

Si votre animal a été exposé à de fortes chaleurs et que vous constatez chez lui certains signes évoqués précédemment,

Commencez par:

– Vérifier sa température corporelle
– Le mouiller entièrement avec de l’eau froide (pas de bain glacé)
– Le placer sous un ventilateur et le masser.

Dans un même temps, prévenez votre vétérinaire et amenez lui votre animal le plus rapidement possible. Il l’hospitalisera pour assurer le soutien des diverses fonctions vitales: lutte contre le manque d’oxygénation, contre les troubles cardio-vasculaires et traitement des troubles digestifs et nerveux. Il recherchera ensuite d’éventuelles séquelles de ce coup de chaleur (recherche de troubles de la fonction rénale ou de troubles de la coagulation…)

Plus les soins seront réalisés précocement, meilleur sera le pronostic.

Conseils de préventionstocklib_3345952_blog

La prévention du coup de chaleur et des graves séquelles qu’il peut engendrer chez votre animal nécessite de respecter quelques règles simples:

  • Certains animaux sont prédisposés au coup de chaleur:

–   Les races brachycéphales (Shi-tzu, Bouledogue, Carlin…)
–   Les jeunes animaux ainsi que les animaux âgés
–   Les animaux obèses
–   Les animaux déjà fragilisés par un précédent coup de chaleur
– Les animaux présentant des maladies cardio-vasculaires, des affections respiratoires, cérébrales ou encore des maladies endocriniennes (diabète, hyperthyroïdie… )
Soyez particulièrement attentif si votre animal présente une de ces caractéristiques.

  • Eviter toute exposition ou confinement  de votre animal dans un environnement mal ventilé (voiture au soleil et même voiture à l’ombre en cas de temps particulièrement chaud et humide)
  • Eviter tout exercice par temps très chaud et humide
  • S’assurer que l’animal ait toujours de l’eau à sa disposition
  • S’assurer qu’il dispose d’un environnement aéré et ombragé

 

Cet article est protégé par copyright ©Vetup

  • Lire la suite
01 Jan1970

La piroplasmose

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

La piroplasmose est une maladie parasitaire sanguine transmise par les tiques.

Il existe deux espèces de tiques en France:

Le Dermacentor et le Rhipicephalus. 

  • Lire la suite
01 Jan1970

La parvovirose chez le chien

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

La Parvovirose est une affection virale, hautement contagieuse et relativement fréquente chez le jeune chien.

Elle est causée par un virus extrêmement résistant dans l’environnement, et se rencontre principalement dans des lieux à forte densité canine (chenils, refuges, élevages, animaleries …).

Souvent mortelle, elle se caractérise par une gastro-entérite hémorragique.

Quels symptômes ?

La durée d’incubation est de trois à quatre jours. Le chien souffre ensuite de vomissements répétés et de diarrhée très liquide. Le risque de déshydratation, essentiellement chez le très jeune animal, est alors très important. La mortalité reste très élevée, malgré des soins intensifs.

Quelle prévention ?

La vaccination régulière est la seule mesure de prévention efficace. La première injection est à réaliser à partir de l’âge de six semaines. Demandez conseil à votre vétérinaire.
Cette maladie est visée par la loi et inscrite sur la liste des vices rédhibitoires.

  • Lire la suite
01 Jan1970

La cataracte

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

L’œil est constitué de divers éléments parmi lesquels :

– la rétine, sorte “d’écran” qui tapisse le fond de l’œil et réceptionne les images

– et le cristallin, une lentille qui assure la convergence des rayons lumineux sur la rétine.

La cataracte correspond à une opacification du cristallin, normalement parfaitement transparent. Cette pathologie est fréquente chez le chien.

Symptômes

Les symptômes associés à la cataracte sont directement liés à la perte de transparence du cristallin

– Au départ, seul un examen attentif de l’œil de l’animal permet d’observer un léger reflet blanc, bleuté. Aucune gêne visuelle n’est alors remarquée.

– Dans les cas plus avancés, le cristallin s’opacifie de plus en plus, jusqu’à devenir totalement blanc. La vision de l’animal diminue progressivement jusqu’à une cécité totale. Le propriétaire remarque alors que son chien se met à se cogner régulièrement sur des obstacles placés sur son trajet, qu’il reste prostré… Certains animaux semblent même devenir agressifs (le chien devenu aveugle ne voit, en fait, plus les personnes s’approcher de lui et peut répondre vivement, surpris au moment où on le touche). 

Diverses complications peuvent être associées à la cataracte

– Une luxation du cristallin : ce dernier se détache du ligament suspenseur qui le maintient habituellement en place et bascule vers l’avant ou vers l’arrière
– Un glaucome (augmentation pathologique de la pression intra-oculaire)
– Une uvéite (inflammation des structures internes de l’œil)

Origine de la cataracte

L’apparition d’une cataracte peut avoir diverses causes

  • Héréditaire  
    Il s’agit des causes les plus fréquentes de cette pathologie. Le cristallin peut alors être normal à la naissance mais une cataracte génétiquement programmée va inévitablement se développer.
    Cette affection apparaît chez des chiens jeunes et certaines races sont prédisposées :
    Cocker américain (âge d’apparition entre 2 et 5 ans), Caniche nain (entre 2 et 3 ans), Husky, Labrador, Beagle, Bobtail…
    Le stade d’évolution de cette forme de cataracte peut être variable d’un œil à l’autre.
  • Liée au vieillissement ou cataracte sénile
    Comme son nom l’indique, elle concerne des animaux âgés (à partir de 8 ans chez le chien, 12 ans chez le chat)
    Avec l’âge, le cristallin perd peu à peu sa souplesse et sa transparence, engendrant une perte de vision progressive. Ce type de cataracte touche essentiellement les chiens. Elle affecte les 2 yeux et évolue très lentement (sur plusieurs mois voire plusieurs années)
  • Associée à un diabète
    L’excès de glucose associé à un diabète entraîne des perturbations du métabolisme des glucides, elles-mêmes favorables à l’apparition d’une cataracte chez 2 chiens diabétiques sur 3.
    L’affection est alors bilatérale et d’évolution parfois très rapide. Elle peut donner naissance à une importante inflammation secondaire des structures internes de l’œil (uvéite phacolytique)
  • Congénitale
    Une anomalie se produit au cours du développement de l’embryon dans le ventre de sa mère et le petit naît avec la cataracte. Celle-ci peut alors être associée à d’autres malformations.
  • Médicamenteuse ou toxique
  • Consécutive à un traumatisme

Dans ce cas, un seul œil est atteint

  • Secondaire à une inflammation
    Les uvéites (inflammations des structures internes de l’œil) peuvent engendrer secondairement l’apparition d’une cataracte. Ce phénomène est fréquent chez le chat.

Traitement

La cataracte est une pathologie irréversible

  • En tout début d’évolution, un traitement médicamenteux pourra être mis en place afin de ralentir le vieillissement du cristallin.
  • Dans les stades plus avancés, avec une perte visuelle importante, seule la chirurgie permet à l’animal de retrouver une vision correcte.

– L’intervention consiste en l’ablation du cristallin cataracté (l’enveloppe qui le contient est partiellement laissée en place) permettant ainsi à nouveau le passage des rayons lumineux vers la rétine.

– Le cristallin n’étant pas innervé, l’opération est peu douloureuse.

– Dans certains cas, la pose d’un implant artificiel, qui va venir remplacer la lentille “naturelle” qu’est le cristallin, pourra être proposée.

– La chirurgie permet à l’animal opéré de recouvrer la vision en quelques jours, ce qui est très intéressant notamment pour des animaux jeunes chez lesquels la cataracte a évolué très rapidement et qui ont perdu la vue très brutalement (par exemple lors de cataracte héréditaire ou diabétique)

– Plusieurs collyres devront être instillés dans l’œil opéré pendant les deux mois suivant l’intervention et des contrôles réguliers seront effectués par le vétérinaire.

La chirurgie n’est toutefois envisageable que pour des animaux chez lesquels les autres structures de l’œil sont parfaitement intactes.

Avant toute intervention, votre vétérinaire fera procéder à

– Un bilan permettant de s’assurer que l’animal est capable de subir une anesthésie générale (contrôle des fonctions cardiaque, rénale…)

– Un examen électrorétinographique

cet examen, réalisé sous anesthésie générale, permet de vérifier si la rétine de l’animal est encore fonctionnelle ou non.
En effet, toute chirurgie du cristallin est parfaitement inutile si la rétine qui reçoit les images et les transmet au cerveau via le nerf optique ne joue plus son rôle.

– Un examen ophtalmologique complet

Toute inflammation des autres structures de l’œil sera recherchée car elle contre-indique une intervention sur le cristallin cataracté.
Ainsi, la présence d’un glaucome ou d’une uvéite (qui comme nous l’avons évoqué précédemment peuvent être secondaires à la cataracte) empêche, au moins dans l’immédiat, la chirurgie.

 

§

La cataracte est une affection très fréquente chez nos animaux de compagnie, en particulier chez le chien.
Les stades associés à une importante gêne visuelle peuvent être traités chirurgicalement, les interventions actuelles s’accompagnant d’excellents résultats lorsque toute contre-indication à la chirurgie a été préalablement écartée. Ces résultats sont encore meilleurs lorsque la chirurgie est réalisée précocement.

N’hésitez donc pas à signaler à votre vétérinaire toute anomalie que vous pourriez remarquer dans le regard de votre compagnon.

 

Cet article est protégé par copyright ©Vetup

  • Lire la suite
01 Jan1970

La kératoconjonctivite sèche

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Les glandes lacrymales produisent, tout au long de la journée, des larmes qui vont former une protection naturelle pour l’œil : le film lacrymal.
Un défaut de sécrétion de ces larmes va engendrer une sécheresse oculaire elle-même responsable d’une inflammation de la conjonctive et de la cornée. Cette pathologie est appelée : kératoconjonctivite sèche.

À quoi servent les larmes ?

Le film lacrymal assure plusieurs fonctions

un rôle de protection : l’humidification permanente de la cornée permet une protection mécanique contre tout type d’agressions (vent, poussières…)

un rôle de nutrition : les larmes apportent à la cornée les nutriments et l’oxygène dont elle a besoin
une action antibactérienne
un rôle de nettoyage : les petites particules étrangères sont piégées dans le mucus et éliminées par ce biais
une aide au glissement des paupières sur la cornée

Lors de défaut de sécrétion des larmes, ces fonctions ne sont plus assurées et divers symptômes apparaissent.

Quels sont les symptômes associés à la kératoconjonctivite sèche ?

Le chien souffrant de kératoconjonctivite sèche présente plusieurs symptômes

L’œil atteint est rouge. Des signes de “gêne”, de douleur sont notés (l’animal cligne régulièrement des paupières, il se frotte fréquemment l’œil avec la patte)

Des écoulements de mucus (voire de pus lorsqu’une surinfection est présente) collent aux paupières et lui donnent un aspect sale en permanence

L’œil perd son aspect lisse et brillant

La cornée perd sa transparence : des tâches blanchâtres apparaissent d’abord par endroit puis un “film opaque” vient progressivement recouvrir la quasi totalité de la cornée

Des petits vaisseaux se développent à la surface de l’œil

Dans les stades avancés, la cornée terne et irrégulière se couvre de tâches brunes, cette pigmentation s’accentuant avec le temps

Enfin, des ulcères cornéens peuvent se creuser

Origine de la kératoconjonctivite sèche

 

 

Certaines races sont prédisposées telles que le Caniche, Cocker, West Highland White Terrier ainsi que de nombreuses races brachycéphales (chiens à museaux courts) parmi lesquelles le Shi Tzu, Pékinois, Cavalier King Charles, Lhassa Apso, Bull Dog…

Plusieurs causes peuvent en être à l’origine

Immunitaire : c’est la cause la plus fréquente de kératoconjonctivite sèche.
Le système de défense immunitaire de l’œil s’attaque par erreur aux glandes lacrymales. L’inflammation associée entraîne leur destruction progressive et donc la diminution de sécrétion de larmes

Vieillissement : les glandes lacrymales dégénèrent progressivement avec le temps

Anomalie de développement : les glandes lacrymales ne s’étant pas formées normalement au cours du développement de l’embryon, une glande lacrymale peut, par exemple, être absente à la naissance

Déséquilibre endocrinien : notamment le Diabète ou le Syndrome de Cushing

Maladie générale : Maladie de Carré, Leishmaniose…

Médicamenteuse : Par exemple lors d’administration d’anti-épileptiques ou de prescription prolongée de certains antibiotiques de la famille des sulfamides
Dans tous ces cas, la pathologie est très souvent bilatérale

Dans d’autres cas de kératoconjonctivite sèche, seul un œil est atteint, notamment lorsque l’origine de l’affection est :

neurologique : lors de paralysie de certains nerfs de la face (d’autres symptômes sont alors également présents)

traumatique : le traumatisme provoque une importante inflammation de la conjonctive, elle-même responsable d’une destruction partielle des glandes lacrymales

Diagnostic

Pour mettre en évidence une kératoconjonctivite sèche, votre vétérinaire va
pratiquer un test appelé “test de schirmer” :
une petite bandelette absorbante graduée va être placée entre l’œil et la paupière de l’animal pendant 1 minute et recueillir les larmes sécrétées dans ce laps de temps.
La quantité de larmes produite en une minute pourra alors être évaluée et comparée aux normes établies (15 à 20mm/min chez le chien et 10 à 15mm/min chez le chat)

Un examen attentif des deux yeux permettra ensuite de rechercher d’éventuelles lésions secondaires comme :
– une pigmentation ou la présence de petits vaisseaux à la surface de la cornée
– la présence d’ulcères cornéens révélés par un test à la fluorescéine :
ce produit coloré se fixe sur les zones lésées de la cornée, permettant la mise en évidence de la présence d’éventuels ulcères.

Traitement

Votre vétérinaire recherchera, au cours de la consultation, une affection ou une cause précise pouvant expliquer la présence de la kératoconjonctivite sèche. Ainsi, si un médicament peut être incriminé, il sera, dans la mesure du possible,  arrêté. De même, si d’autres symptômes sont associés à la kératite, une maladie générale sera envisagée et son traitement instauré.

Le traitement peut ensuite être mis en place.
Il repose sur

L’application, matin et soir, de pommades ophtalmiques lacrymogéniques à base de cyclosporine

– Cette molécule stoppe le processus de destruction auto-immun des glandes lacrymales (il est donc particulièrement utile lors de kératoconjonctivite sèche secondaire à un trouble immun)

– Elle stimule la sécrétion de larmes
– Elle limite l’inflammation
– et permet de lutter contre les surinfections

L’instillation, plusieurs fois par jour, de substituts de larmes qui vont  jouer le rôle des  larmes naturellement sécrétées par les glandes lacrymales

Pour un résultat optimal, ces pommades et gels lacrymaux doivent être administrés à une heure d’intervalle minimum les uns des autres.

Votre vétérinaire évaluera l’efficacité du traitement par la réalisation d’un nouveau test de shirmer :
– Si la sécrétion de larmes est toujours très faible, les glandes lacrymales sont détruites; seul le traitement à base de substituts de larmes sera maintenu.
– Si le résultat du test de schirmer s’est bien amélioré, le traitement à base de cyclosporine est poursuivi. L’arrêt d’administration de la pommade s’accompagne généralement d’un nouveau déficit lacrymal et ce traitement doit donc, le plus souvent, être maintenu à vie.

Des collyres antibiotiques et anti-inflammatoires sont associés aux pommades de cyclosporine et aux gels lacrymaux pour traiter les lésions secondaires (surinfection bactérienne, néovascularisation à la surface de la cornée…)

Enfin, une chirurgie est parfois nécessaire

– Lors d’ulcère profond, l’œil sera fermé temporairement pour faciliter la cicatrisation de la cornée
– Lors de pigmentation engendrant une importante gêne visuelle, les zones pigmentées pourront être retirées chirurgicalement
– Lors de kératoconjonctivites sèches réfractaires à tout traitement médical, un canal salivaire pourra, dans certains cas, être dévié afin de le faire aboucher au niveau de l’œil et assurer ainsi une humidification de la cornée

 

§

 

Une kératoconjonctivite sèche non traitée a de nombreuses répercussions: douleur chronique, conjonctivites infectieuses à répétition, perte de transparence et pigmentation de la cornée entraînant une baisse de vision, inflammation cornéenne pouvant provoquer l’apparition d’ulcères voire d’une perforation de la cornée…
N’hésitez donc pas à consulter votre vétérinaire face à tout signe évocateur de cette affection (œil rouge, douloureux, sale, terne, pigmenté…)

 

Cet article est protégé par copyright ©Vetup

  • Lire la suite
01 Jan1970

La rupture du Ligament Croisé Crânial

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

La rupture des ligaments croisés est une affection fréquente chez le chien.

Elle concerne principalement le ligament croisé crânial.

Ce dernier assure une bonne stabilité du genou et sa rupture, partielle ou totale, va provoquer l’apparition d’une boiterie du membre concerné. 

Un peu d’anatomie…

Comme chez l’homme, l’articulation du genou du chien comporte deux ligaments croisés dont le rôle est d’assurer la stabilité de l’articulation.

Chacun des deux ligaments possède une attache sur le fémur et une autre sur le tibia.

lgt1 (1)

La fonction principale du ligament croisé crânial est d’empêcher le déplacement en avant du tibia par rapport au fémur.

 Circonstances d’apparition de la rupture du ligament croisé crânial

Chez l’homme la rupture des ligaments croisés intervient, le plus souvent, après un important traumatisme notamment au cours de la pratique de certains sports (ski, football, base-ball…)

Chez le chien, cette affection peut, de la même façon, survenir suite à un “mauvais mouvement” lors d’une phase de jeu intense ou d’une activité sportive mal menée. Cependant, ces traumatismes aigus ne représentent pas la principale cause de rupture du ligament croisé antérieur.En effet, cette rupture apparaît fréquemment sans qu’aucun traumatisme préalable n’ait pu être noté. Elle est alors secondaire à une fragilisation progressive des divers constituants de l’articulation.

Facteurs favorisants

Certains facteurs prédisposent à la rupture du ligament croisé antérieur:

puce-4 l’obésité :plus l’animal est gros, plus les tensions exercées sur ses ligaments sont importantes

puce-4 la sédentarité :une très faible activité physique et donc une très rare sollicitation des structures articulaires fragilise les ligaments croisés

puce-4 Une luxation chronique de la rotule : les chiens de petites races souffrent fréquemment de luxation de la rotule. Cette dernière entraîne une inflammation chronique de l’articulation et des modifications des forces exercées sur les ligaments, les fragilisant.

puce-4 Enfin, l’arthrose du genou est un facteur favorisant de cette pathologie.

La rupture du ligament croisé crânial s’accompagne très fréquemment de lésions concomitantes des ménisques.

Mise en évidence

puce-4 Les ruptures traumatiques du ligament croisé crânial peuvent concerner des animaux de tous âges. Le chien présente alors une boiterie très franche du membre juste après le traumatisme.

puce-4 Les ruptures secondaires à un phénomène dégénératif se rencontrent, elles, chez des animaux d’âge moyen (6 ans, âge auquel de l’arthrose peut déjà être présente) ou plus vieux. Elle entraîne une boiterie d’apparition plus progressive, non reliée à un traumatisme précis.

Lors de l’examen clinique, le vétérinaire met en évidence une douleur lorsqu’il appuie sur le genou ou le mobilise et peut noter un gonflement de l’articulation

La confirmation de rupture du ligament croisé peut se faire par plusieurs méthodes

Lors de la manipulation

Comme nous l’avons précisé, le ligament croisé crânial empêche le tibia d’avancer par rapport au fémur. Lors de rupture du ligament, cette “avancée” devient possible.

lgt2 (1)

 

En pratiquant une manipulation adaptée, le vétérinaire peut mettre en évidence cette mobilisation anormale du tibia par rapport au fémur. Cela s’appelle le “signe du tiroir”

Ce “signe du tiroir” n’est malheureusement pas systématiquement présent, notamment lorsque l’inflammation et le gonflement du genou limitent sa manipulation, lors de lésion associée d’un ménisque pouvant fausser l’examen ou encore lors de rupture seulement partielle du ligament.

Par radiographie

La radiographie va permettre de déceler des signes évocateurs d’arthrose voire de diagnostiquer une rupture totale du ligament croisé antérieur (les ligaments ne sont pas directement visibles sur le cliché mais la radiographie prise dans une position adaptée peut montrer une position anormale du tibia par rapport au fémur). En revanche, cette méthode ne permet pas de mettre en évidence les ruptures ligamentaires partielles.

Par échographie

À l’échographie, les inflammations des membranes articulaires peuvent être mises en évidence et le ligament croisé crânial visualisé. Ainsi, une suspicion, à la manipulation, de rupture du ligament croisé crânial sera confirmée et les ruptures ligamentaires partielles pourront être décelées.

Par IRM

L’IRM permet, non seulement, la visualisation précise des ligaments croisés mais également des ménisques du genou, ce qui est très intéressant sachant que les ruptures du ligament croisé antérieur sont très souvent associées à des lésions méniscales.

Par arthroscopie

L’examen arthroscopique se pratique sous anesthésie générale.

Il consiste à introduire une caméra miniature à l’intérieur de l’articulation pour en visualiser toutes les structures.

Il présente plusieurs intérêts

puce-4 Il permet de confirmer le diagnostic de rupture du ligament croisé,

puce-4 Il permet de visualiser les ménisques et de voir s’ils sont lésés

puce-4 et si le diagnostic est confirmé, le chirurgien peut traiter la rupture du ligament pendant l’anesthésie de l’arthroscopie.

Diagnostic et traitement chirurgical sont alors réalisables dans un même temps.

Traitement

Le traitement de la rupture du ligament croisé antérieur est chirurgical.

L’intervention doit permettre de stabiliser l’articulation pendant la marche.

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées. Le chirurgien décidera de celle la plus adaptée à chaque cas.

La chirurgie consiste soit à: 

puce-4 remplacer le ligament par une prothèse.

La prothèse pourra être placée à l’intérieur ou à l’extérieur de l’articulation et va remplir les fonctions du ligament croisé rompu.

Elle peut être synthétique ou biologique.

puce-4 stabiliser l’articulation du genou uniquement à l’appui.

Pour cela, une partie du tibia va être sectionnée et repositionnée à l’aide de plaques et de vis dans une orientation légèrement différente. Ces modifications vont permettre d’éliminer la tension à laquelle est habituellement soumis le ligament croisé crânial lorsque l’animal prend appui sur son membre postérieur.

L’avancée anormale du tibia à chaque appui est donc supprimée sans même avoir besoin de remplacer le ligament croisé crânial rompu.

Quelle que soit la méthode choisie, une exploration de l’intérieur de l’articulation est systématiquement pratiquée afin d’observer les ménisques et de pouvoir en retirer certaines parties éventuellement abîmées.

Suites opératoires

Suite à l’intervention chirurgicale, votre compagnon devra rester au repos complet et dans un espace confiné pendant un délai de plusieurs semaines pour éviter toute course, tout saut pouvant empêcher une bonne cicatrisation de l’articulation (le chirurgien vous indiquera précisément ces délais en fonction de la méthode chirurgicale employée et des lésions de départ).

Des anti-inflammatoires permettront de gérer la douleur.

Les promenades se limiteront, dans les premiers temps, à de courtes sorties en laisse pour que l’animal fasse ses besoins puis la durée de ces promenades augmentera et une reprise progressive et contrôlée de l’exercice pourra être entreprise. Des examens et radiographies de contrôle seront pratiqués par le chirurgien pour s’assurer du déroulement normal des suites opératoires.

Par ailleurs, une surveillance attentive du poids de l’animal sera effectuée afin de limiter tout surpoids, qui comme nous l’avons vu, est un facteur favorisant des ruptures de ligament croisé.

Enfin, le second genou des chiens pour lesquels l’arthrose semble avoir été le facteur favorisant de la rupture ligamentaire pourra être régulièrement contrôlé par votre vétérinaire pour s’assurer qu’il ne présente aucune anomalie.

§

La rupture du ligament croisé crânial est une pathologie fréquente notamment chez des animaux trop sédentaires ou en surpoids. Le respect d’une bonne hygiène de vie, une activité physique régulière et une alimentation surveillée peuvent limiter le risque d’apparition de cette affection.

Face à toute boiterie persistante de votre compagnon, il convient de consulter rapidement votre vétérinaire car la rupture d’un ligament croisé engendre très vite d’importantes lésions d’arthrose.

 

Cet article est protégé par copyright ©Vetup

  • Lire la suite
01 Jan1970

Saviez-vous que le chocolat est toxique pour votre chien ?

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

Le chocolat, si bon soit-il, ne doit pas être proposé à votre animal de compagnie.

Il contient, en effet, une substance appelée théobromine qui présente une importante toxicité pouvant aller jusqu’à provoquer la mort de votre animal.

 
  • Lire la suite
01 Jan1970

La leptospirose chez le chien

Written by contact@vetup.com. Posted in Certaines pathologies du chien

 

 

La Leptospirose est une maladie canine grave et qui est transmissible à l’homme.

Elle est due à une infection par des bactéries spiralées appelées leptospires. Il en existe de nombreux types. Chaque type est appelé un “sérovar”.

Les rongeurs, et notamment les rats, sont le “réservoir” de cette maladie. Quelques cas ont été décrits chez le chat mais de façon très épisodique.


Mode de contamination


Les leptospires sont transmises par l’urine ou le sang d’animaux malades. Elles peuvent résister dans le milieu extérieur dans des environnements humides.

Le principal mode de contamination du chien est un contact avec des urines infectées de rongeur ou de chien.

Les leptospires pénètrent par les muqueuses, par de petites plaies cutanées, ou directement à travers la peau dans les zones où la peau est fine (comme le pavillon des oreilles par exemple).

Un chien qui aime se baigner dans les étangs, ou qui boit dans des flaques d’eau est exposé au risque de leptospirose, car c’est dans ces environnements humides que résistent les bactéries.

Le chien peut également s’infecter en mangeant un rat porteur de leptospires ou par morsure (avec un chien ou un rat).


Symptômes


La leptospirose peut évoluer de différentes façons selon le sérovar qui est impliqué et selon la réponse immunitaire du chien infecté.

Elle peut évoluer de manière aiguë (évolution rapide) ou chronique (évolution lente).

Les principaux symptômes sont :

– de la fièvre

– une anorexie

– un abattement


A ces principaux symptômes peuvent s’ajouter :

– des muqueuses jaunes (ictère)

– des troubles digestifs : vomissements et diarrhée

– un amaigrissement

– des hémorragies liées à des troubles de la coagulation

– une douleur abdominale

– une augmentation de la prise de boisson

– un écoulement nasal

La leptospirose entraîne souvent une insuffisance rénale et des troubles hépatiques. Des complications cardiaques peuvent être possibles.


Le vétérinaire confirme le diagnostic de leptospirose grâce à une analyse de sang ou d’urines.


Traitement et pronostic


Le vétérinaire prescrit un traitement antibiotique long.

Bien souvent l’hospitalisation du chien est nécessaire et l’animal est perfusé.

Le pronostic pour un chien atteint de leptospirose est toujours réservé. Dans les formes aiguës, la mort peut survenir rapidement.

Sachez que toute personne en contact avec un chien atteint de leptospirose doit très vite consulter un médecin.



Vaccination


La vaccination peut débuter à l’âge de 2 mois.

Votre vétérinaire effectuera 2 à 3 injections à 4 semaines d’intervalle.

Un rappel se fera l’année suivante, puis tous les ans.

Un rappel tous les 6 mois peut être nécessaire pour les chiens qui sont très exposés au risque de leptospirose (chiens de chasse, chiens baigneurs…).


La leptospirose chez l’homme


L’homme se contamine par contact avec les urines ou le sang d’un animal malade (rat, chien, mais aussi bovins, porcs, chevaux…).

Les leptospires pénètrent par des microlésions de la peau ou par les muqueuses.

Les formes cliniques peuvent être très variées :

– Dans la forme modérée, on assiste à un syndrome grippal : forte fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires.

Mais des complications peuvent apparaître : insuffisance rénale, atteinte hépatique, méningée ou encore pulmonaire.

– Dans les cas particulièrement graves, un syndrome hémorragique peut également survenir.

 


§


La vaccination de votre chien contre la leptospirose est donc doublement importante :  Elle permet non seulement de protéger votre chien mais vous également!

Adressez vous à votre vétérinaire, il vous conseillera sur le protocole qui est le mieux adapté pour votre animal.

 

 

 

 

 

  • Lire la suite

Partenaires

Hyperassur - comparateur assurance chien chat
Carnet Véto - carnet de santé vétérinaire

Contactez-nous

Mentions légales

Administrateur

© Vetup - logiciel vétérinaire
© Vetup - logiciel vétérinaire
  • Accueil
  • L’équipe
    • Vétérinaires
    • Auxiliaires vétérinaires
  • Informations
    • Plan d’accès
    • Horaires
    • Nos services
    • Enquête de satisfaction
    • Carnet de santé
  • Galerie Photos
    • Visite de la clinique
    • Museauscope
  • Conseils
    • Actualités
    • Vidéos: Les bons gestes
    • Fiches conseils
      • Conseils pour votre chien
      • Certaines pathologies du chien
      • Conseils pour votre chat
      • Certaines pathologies du chat
      • Conseils pour votre NAC
      • Certaines pathologies du NAC
      • Généralités
    • Éducation et comportement
    • Partir en voyage
    • Législation
    • Faire le deuil de son animal
    • Liens Internet
  • Boutique en ligne
  • Contact
    • Quand et pourquoi nous contacter
    • Par mail
    • Via Facebook
    • Via Twitter
    • Prendre rendez-vous en ligne