Epilepsie du chien et du chat
Qu’est ce que l’épilepsie ?
L''épilepsie est un syndrôme se traduisant par la succession de crises convulsives.
Les convulsions sont le plus souvent des crises généralisées soudaines associant des signes cliniques multiples et impressionnants tels que la chute du chien, le pédalage, la salivation, la miction et la défécation.
Les convulsions sont les signes cliniques les plus souvent rencontrés lors d''atteintes neurologiques (12% des signes cliniques neurologiques rapportés). Les convulsions peuvent avoir des origines très variées.
Les convulsions sont des troubles neurologiques causés par l’activité simultanée et non contrôlée d’un nombre plus ou moins important de cellules cérébrales. Elles apparaissent sous forme de crises soudaines et intermittentes associant à des degrés variables des mouvements involontaires et désordonnés (tremblements, pédalages), des émissions de selles ou d''urine et une altération ou une perte totale de la conscience. En fonction de la localisation et du rôle des cellules cérébrales touchées, on observe des crises ayant des manifestations cliniques différentes.
L’origine de ces crises est variable ; elles sont engendrées par toute situation de dysfonctionnement neuronal.
Cependant l’observation d’une crise chez votre chien ne signifie pas nécessairement qu’il est épileptique. L''épilepsie se définit par la répétition de crises convulsives qui se manifestent plus ou moins fréquemment et plus ou moins longtemps dans la vie de votre animal.
L’épilepsie primaire, aussi appelée épilepsie idiopathique et anciennement appelée épilepsie essentielle, se caractérise par des crises convulsives récidivantes concernant des patients sans lésion décelable de l’encéphale ni désordre métabolique et sans trouble clinique entre les crise.
On l’oppose à l’épilepsie secondaire qui résulte de lésions dans l’encéphale comme une tumeur, une malformation, une séquelle de trauma ou encore de processus inflammatoires, et à l''épilepsie réactionnelle qui résulte de troubles métaboliques,
Importance du dialogue avec votre vétérinaire
Quel est mon rôle en tant que propriétaire ? Que puis-je apporter au vétérinaire pour l’aider dans le diagnostic de l’épilepsie de mon chien ?
Comme lors de tout examen médical le premier temps fondamental de la consultation passe par le dialogue avec votre vétérinaire. Cet échange est indispensable lors de suspicion d’épilepsie et va permettre d’évaluer trois éléments capitaux.
Le premier est le caractère convulsif de cet évènement paroxysmique, qui motive la consultation. Il faut pouvoir le différencier d’autres évènements de type syncope ou faiblesse musculaire et vos propos sont alors essentiels dans la mesure où le vétérinaire assiste rarement aux crises décrites.
Le deuxième élément consiste à mettre en évidence qu’en dehors de ces crises, l’animal est parfaitement normal.
Le troisième point repose sur la recherche de facteurs déclenchants de ces crises ou de pathologies concomitantes ; leur présence amènerait à suspecter une autre étiologie.
Le vétérinaire s’efforcera donc de vous faire décrire le plus exactement possible les crises observées en vous orientant par des questions appropriées telles que:
La crise présente-t-elle un caractère généralisé ?
L’ensemble du corps est-il affecté ?
L’animal chute-t-il sur le sol ?
Perd-il connaissance ?
Votre chien change-t-il de comportement avant les crises ?
La durée des crises ainsi que la durée des phases pré et post ictales sont également importantes à noter.
Ainsi, il est indispensable de noter sur un calendrier les dates des crises, leur horaire et les évènements qui pourraient être déclencheurs, la durée des trois phases ainsi qu’une description succincte de la crise. Un support vidéo s’avère le plus souvent une aide précieuse pour votre vétérinaire.
D’autres questions concernant le statut des parents et des frères et sœurs de votre chien peuvent orienter vers une anomalie héréditaire. De plus il vous sera demandé le statut vaccinal de votre chien, ses habitudes alimentaires, s’il a pu être exposé à des toxiques ou s’il a pu subir un quelconque trauma. Enfin tous changements (augmentation de la prise de boisson, augmentation des mictions, perte de poids, troubles du sommeil, perte d’appétit…) dans la vie de votre chien dans les semaines qui ont précédé l’apparition des crises peut référer à un trouble métabolique.
Intérêt du diagnostic
Seul un vétérinaire, se prononçant sur un cas précis, peut établir un diagnostic d’épilepsie et l''expliquer. Les informations rassemblées ici ne permettent donc en aucun cas d''établir son propre diagnostic ou de corriger celui du vétérinaire.
Ces informations peuvent toutefois compléter les explications données par votre vétérinaire et permettre d''approfondir la compréhension du diagnostic établi. Il demeure toutefois indispensable de s''adresser à votre vétérinaire en cas de doute ou d''incompréhension.
Pourquoi doit-on obligatoirement mettre un nom sur la maladie de mon chien ? Et pourquoi cela est-il aussi compliqué ?
Les crises d''épilepsie peuvent prendre une grande variété de formes : perte de conscience, convulsions, spasmes musculaires, absences et d''autres encore. Les crises sont le signe d''un dérèglement temporaire de l’activité cérébrale. Leur origine peut être intra crânienne ou extra crânienne. En fonction de l’origine des crises convulsives le traitement à donner à votre chien est très variable.
L’épilepsie se définit par une absence de lésion cérébrale, une absence de dérèglement métabolique et une absence de trouble neurologique entre les crises. Son diagnostic est donc un diagnostic d’exclusion c’est-à-dire qu’il passe par l’élimination de toutes les hypothèses extra crâniennes ou intra crâniennes structurales pouvant être mises en cause. En effet, il n''existe pas, à ce jour, d''outil permettant de diagnostiquer directement l''épilepsie primaire.
Pour établir le diagnostic, votre vétérinaire dispose donc d''un éventail de tests et d''examens, qu''il fera selon les exigences de chaque cas.
Diagnostic différentiel
Mon animal est « tombé dans les pommes ». Mon chien a eu un « malaise ». Mon chien a eu un comportement « bizarre » pendant quelques heures. Est-ce une crise convulsive ?
Le premier point dans le diagnostic d’épilepsie est de s’assurer que votre chien a réellement fait des crises convulsives. En effet les crises convulsives prennent des formes très variées et sont souvent confondues avec d’autres symptômes d’origine totalement différente.
Les crises convulsives sont donc à différencier :
Des syncopes : perte de connaissance brève et temporaire (de quelques secondes à quelques minutes), due à un manque d’oxygénation du cerveau par réduction globale de la circulation sanguine cérébrale. Des spasmes tonico-cloniques peuvent apparaître si la syncope dure plus de 20 secondes. L’origine est le plus souvent cardiaque ou métabolique.
De la narcolepsie : il s’agit d’un endormissement soudain non contrôlé par l’animal, entraînant une chute sur le sol suivi d’une reprise de l’activité là où l’animal l’avait laissée.
De la catalepsie : il s’agit d’une perte soudaine de tonus musculaire ; l’animal retrouve son comportement normal si le propriétaire le rappelle, ce qui n’est pas le cas dans les syndromes convulsifs.
Du syndrome vestibulaire : il s’agit d’un trouble neurologique se traduisant par une perte de l’équilibre. Les lésions responsables du trouble peuvent siéger dans l’appareil vestibulaire périphérique (oreille interne) ou au niveau du tronc cérébral.
Des stéréotypies : il s’agit de répétitions continuelles des mêmes gestes ou des mêmes tics pouvant être d’origine nerveuse ou comportementale.
De la myasthénie : fatigabilité musculaire anormale sans lésion ni des muscles, ni des nerfs, ni des vaisseaux sanguins.
Des myoclonies : contractions musculaires brèves et involontaires.
De douleur type hernies discales.
De mouvements pendant des phases de sommeil.
Examen clinique
Mon vétérinaire a-t-il besoin de voir mon chien ? Pourquoi lui fait-il un examen clinique aussi poussé ?
L’examen clinique général et l’examen neurologique ne doivent révéler aucune anomalie dans le cas d’épilepsie. Néanmoins dans un contexte de diagnostic d’exclusion ils seront toujours réalisés avec beaucoup d’attention par votre vétérinaire car un trouble neurologique décelable orientera vers une épilepsie secondaire. Cependant un examen neurologique normal ne permet pas d’établir un diagnostic d’épilepsie (élément nécessaire mais non suffisant).
Le plus souvent plusieurs examens neurologiques sont effectués à plusieurs jours d’intervalle pour évaluer l’état neurologique normal de votre chien entre deux crises.
Si la dernière crise remonte à moins de 48 heures, des séquelles post ictales peuvent nuire à l’examen clinique et neurologique ; le chien devra alors être réévalué quelques jours plus tard.
Origine des crises
De nombreuses maladies peuvent conduire à des crises convulsives. L’origine de ces crises peut être extra ou intra crânienne.
Les crises convulsives d’origine extra crânienne peuvent se diviser en deux sous-catégories selon que la cause est environnementale (causes exogènes) ou organique (causes endogènes). Les causes exogènes sont représentées par les intoxications par un certain nombre de composés chimiques capables d’entraîner entre autres des convulsions. C’est le cas du plomb, des antilimaces (métaldéhyde), des insecticides (organophosphorés, organochlorés et carbamates), des rodenticides (bromethalin), de l’antigel (éthylène glycol) ou d’une consommation excessive de chocolat (théobromine). Les causes endogènes sont représentées, quant à elles, par des affections métaboliques telles que l’insuffisance hépatique, l’insuffisance rénale, l’hypoglycémie, ou l’hypocalcémie.
Les crises convulsives d’origine intra crânienne se divisent aussi en deux sous catégories selon que la cause peut être mise en évidence par différents examens complémentaires (cause structurale) ou non (cause fonctionnelle). Les causes structurales regroupent les malformations (hydrocéphalie…), les tumeurs, les encéphalites, les accidents vasculaires et les traumatismes cérébraux. Leur mise en évidence fait appel à des procédés d’imagerie (scanner ou IRM) et/ou à des analyses de laboratoire (ponction de liquide céphalorachidien pour la mise en évidence d’une affection inflammatoire ou infectieuse cérébrale). Les causes fonctionnelles, qui se résument à l’épilepsie primaire, sont diagnostiquées par élimination de toutes les autres causes de crises convulsives précédemment citées.
L’âge du patient peut être un bon point de départ à l’établissement des hypothèses diagnostiques.
En effet, si le chien a un an ou moins, on considère prioritairement les causes héréditaires et congénitales, ainsi que les causes inflammatoires, métaboliques et toxiques.
Si le chien est un jeune adulte entre 1 et 5 ans l’épilepsie primaire est l’hypothèse majeure surtout si les crises sont intermittentes.
Enfin chez un animal âgé, les causes de convulsions sont plus probablement d’origine néoplasique, métabolique ou éventuellement inflammatoire.
Cependant la médecine n’est pas une science exacte et ces informations restent probabilistes.
Examens complémentaires
Quels examens complémentaires va devoir subir mon chien ?
Le diagnostic de l’épilepsie se faisant par exclusion, il est nécessaire d’effectuer certains examens complémentaires afin d’écarter certaines maladies.
Les examens hématologique, biochimique et les analyses urinaires sont les examens de base à effectuer dans tous les cas et qui serviront de point de départ au suivi médical de votre animal.
Examen hématologique : certaines anomalies sanguines orientent quant à l’origine des convulsions (métabolique, toxique, inflammatoire ou infectieuse); elles peuvent orientent vers une intoxication au plomb, un shunt porto systémique, une maladie chronique ou fongique ou vers un phénomène inflammatoire ou infectieux.
Examen biochimique : il oriente notamment sur le diagnostic d’un shunt porto systémique, d’une hypoglycémie, d’une atteinte hépatique, d’une insuffisance rénale. Il peut être intéressant d’effectuer la prise de sang au moment d’une crise pour détecter certaines hypoglycémies. Un dosage des électrolytes comme le calcium, le potassium, le sodium et le phosphore peut révéler des déséquilibres pouvant être à l’origine de convulsions (hypocalcémie par exemple).
Les analyses urinaires : la découverte de cristaux d’urate d’ammonium oriente vers la présence d’un shunt porto systémique alors que la présence de cristaux d‘oxalate de calcium oriente vers un diagnostic d’intoxication à l’éthylène glycol. Cependant l’absence de tels cristaux ne permet pas d’infirmer ces hypothèses diagnostiques.
La nécessité d’examens complémentaires plus approfondis dépend des résultats des examens physique et neurologique, des résultats des premières analyses, de l’âge, de l’histoire du chien et de la description des crises convulsives.
L’épilepsie primaire se diagnostique par l’historique de votre chien, par un examen clinique normal entre les crises et par l’exclusion des autres causes de crises convulsives grâce aux examens complémentaires proposés. Ces examens complémentaires seront effectués en fonction des autres hypothèses diagnostiques mises en confrontation avec l’hypothèse d’épilepsie.
La ponction de liquide cérébrospinal (LCS) doit faire l’objet d’un comptage cellulaire et d’un examen cytologique, d’un dosage de protéines et d’une culture bactérienne et fongique. On peut également envisager un titrage pour la Maladie de Carré et la cryptococcose.
La radiographie du crâne n’a que peut d’intérêt dans le diagnostic de l’épilepsie ; elle permet seulement d’écarter une persistance des fontanelles ou la présence de fractures sur les os du crâne.
Le scanner (aussi appelé tomodensitométrie) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permettent d’écarter les hypothèses de lésions cérébrales (tumeurs, infarci, séquelles de traumatisme…)
Elles représentent les méthodes de choix dans l’investigation de l’épilepsie. Cependant pour des raisons pratiques et financières ces examens ne peuvent être faits de façon routinière en médecine vétérinaire. Dans le cas où ces examens sont disponibles l’IRM est plus pertinant que le scanner pour évaluer des lésions du tissu nerveux.
Le scanner est un examen radiologique qui permet en quelque sorte de faire une radiographie "en épaisseur" du cerveau, c''est-à-dire que l''on obtient des images de "tranches" de cerveau reconstruites par la machine.
L’IRM, quant à lui, est un examen d''imagerie du cerveau, comme le scanner, mais il ne délivre pas de rayons X.
L''IRM donne des images plus précises que le scanner, et dans différents plans de coupes. On voit bien les différentes structures cérébrales, on distingue la substance grise et la substance blanche, ainsi que les vaisseaux sanguins. L’IRM est l''examen de choix pour rechercher s''il existe une lésion cérébrale ancienne ou récente à l''origine des convulsions. On peut également suivre l''évolution d''une lésion en refaisant l''IRM régulièrement.
Une immobilité parfaite est requise lors de scanner, d’IRM et de ponction de LCS. Ces examens sont donc le plus souvent couplés au cours de la même anesthésie.
Bien que l’électroencéphalogramme (EEG) fasse partie intégrale du diagnostic de l’épilepsie primaire chez l’humain, il reste marginal en médecine vétérinaire. C’est un examen peu disponible et difficile à mettre en place chez les animaux. Ainsi son utilisation se limite à différencier des crises épileptiques de troubles paroxysmiques non épileptiformes (syncope, narcolepsie, myasthénie, atteinte vestibulaire, troubles du sommeil, stéréotypie, douleur) lorsqu''un doute subsiste.
Objectifs du traitement
Pourquoi doit-on donner un traitement à mon chien si il est atteint d’épilepsie ? Va-t-il arrêter de faire des crises convulsives ? Combien de temps va durer le traitement ?
Il est important de savoir que l’épilepsie est une affection qui se contrôle à défaut de se traiter de façon définitive. Le but d’un traitement anti-épileptique est de diminuer significativement la fréquence, l’intensité et la gravité des crises convulsives, et ce avec un minimum d’effets secondaires. Dans ce cas seulement les crises convulsives sont considérées comme contrôlées. Une « fréquence acceptable » doit être déterminée en accord avec votre vétérinaire en fonction de la fréquence des crises convulsives antérieures au traitement.
Dans le cas d’épilepsie primaire, un traitement n’est pas commencé dès la première crise. En effet, il est nécessaire d’avoir du recul pour pouvoir effectuer un suivi optimal de la période interictale et de la fréquence des crises.
Le choix d’entamer un traitement fait intervenir d’une part le statut clinique de l’animal et d’autre part son environnement, ses conditions de vie, la présence d’enfants et la perception de ses propriétaires.
Le plus souvent un traitement est commencé lorsque les crises surviennent à moins de 6 semaines d’intervalle, en présence d’un status epilepticus ou si plusieurs convulsions apparaissent en moins de 72 heures. Cependant la mise en place d’un traitement dépend de chaque individu. De plus, chez des chiens de travail, le traitement est commencé plus précocement pour qu’ils puissent continuer leurs activités.
Pour que le traitement soit le plus efficace possible, il doit être continu et administré de façon rigoureuse, quotidiennement, à heures fixes. Aucune modification ne doit être appliquée au traitement sans l’avis éclairé d’un vétérinaire ; les conséquences de changements ou d’arrêt brutaux des traitements pouvant être dramatiques pour la santé de l’animal.
En outre, un suivi régulier de votre animal de compagnie par votre vétérinaire sera indispensable toute la vie de l’animal.
Enfin, des effets secondaires transitoires ou permanents peuvent apparaître chez le chien. Il est important de les connaître, de savoir les gérer et d’en informer votre vétérinaire traitant. Certains chiens quant à eux, seront réfractaires au traitement médical classique et de nombreux essais thérapeutiques peuvent alors être nécessaires pour tenter de contrôler l’épilepsie.
Cas particulier du chat
Et si mon chat fait de l’épilepsie ? Le traitement sera-t-il le même ?
Les principales considérations thérapeutiques étudiées chez le chien sont valables chez le chat excepté que le chat élimine beaucoup plus lentement la plupart des molécules anti convulsivantes. Ainsi les benzodiazépines, comme le Valium®, peuvent être utilisées en traitement de maintenance chez le chat. En effet aucune accoutumance ne semble être développée par l’espèce féline. De plus, lors de crises subintrantes, une administration unique de diazépam suffit généralement à stopper les crises grâce à une élimination plus lente que chez le chien. Cependant le diazépam peut engendrer une hépatotoxicité chez le chat.
Il est donc conseillé d’utiliser le phénobarbital en première intention à la dose de 2,5 à 5 mg/kg toutes les 12 heures et d’augmenter la dose graduellement, en fonction de la clinique, pour atteindre une concentration sérique de 10 à 45 µg/ml. En cas de résistance, la seconde molécule de choix est le diazépam à la dose de 0,5 à 1 mg/kg toutes les 8 à 12 heures.
Peu d’études sont disponibles quant à l’utilisation du bromure chez le chat ; sa tolérance et sa pharmacocinétique semblent être identiques à celles du chien mais sa vitesse d’action semble plus courte.
Chez le chat, la prise en charge et les suivis seront donc similaires à ceux du chien.
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